Tiểu Luận Le lemme fondamental pour les groupes unitaires

Thảo luận trong 'Khảo Cổ Học' bắt đầu bởi Thúy Viết Bài, 5/12/13.

  1. Thúy Viết Bài

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    Le lemme fondamental
    pour les groupes unitaires
    By G erard Laumon and Bao Ch^ au Ng^ o
    Abstract
    Let G be an unrami ed reductive group over a nonarchimedian local
    eld F . The so-called Langlands Fundamental Lemma is a family of con-jectural identities between orbital integrals for G(F ) and orbital integrals for
    endoscopic groups of G. In this paper we prove the Langlands fundamental
    lemma in the particular case where F is a nite extension of Fp
    ((t)), G is a
    unitary group and p > rank(G). Waldspurger has shown that this particular
    case implies the Langlands fundamental lemma for unitary groups of rank < p
    when F is any nite extension of Qp
    .
    We follow in part a strategy initiated by Goresky, Kottwitz and MacPher-son. Our main new tool is a deformation of orbital integrals which is con-structed with the help of the Hitchin bration for unitary groups over projec-tive curves.
    0. Introduction
    0.1. Le lemme fondamental de Langlands et Shelstad. Soient F un corps
    local nonarchimedien de caracteristique residuelle di erente de 2, F
    0
    hh son
    ii
    extension quadratique non rami ee et  l'element non trivial du groupe de
    Galois de F
    0
    sur F . On considere le groupe unitaire quasi-deploye G = U(n)
    sur F dont le groupe des points rationnels sur F est
    G(F ) = fg 2 GL(n; F
    0
    ) j 
    
    (
    t
    g)
    n
    g = n
    g
    ou la matrice 
    n a pour seules entrees non nulles les (
    n
    )
    i;n+1 i
    = 1.
    Soient n = n1 + n2
    une partition non triviale et H = U(n1
    )  U(n2
    ) le
    groupe endoscopique de G correspondant.
    Soient  = (
    1
    ; 
    2
    ) un element semi-simple, regulier et elliptique de H(F )
    et T = T
    1  T
    2  U(n1
    )  U(n2) = H son centralisateur; T
    1
    et T
    2
    sont des
    tores maximaux de U(n1
    ) et U(n2
    ) qui sont anisotropes sur F . Fixons un
    plongement de T comme tore maximal dans G et notons
    l'image de  par ce
    478 G
    
    ERARD LAUMON AND BAO CH
    ^
    AU NG
    ^
    O
    plongement. Supposons que l'element semi-simple et elliptique
    est regulier
    dans G.
    L'ensemble des classes de conjugaison dans la classe de conjugaison stable
    de
    dans G(F ) est en bijection naturelle  7!
    
    avec le groupe ni  = 
    r =
    f 2 (Z=2Z)
    r
    j 
    1 +    + 
    r
    = 0g ou r est le rang du F
    0
    -tore deploye maximal
    contenu dans le centralisateur de
    dans GL(n; F
    0
    ). De m^eme l'ensemble des
    classes de conjugaison dans la classe de conjugaison stable de  dans H(F ) est
    en bijection naturelle  7! 
    
    = (
    1
    1
    ; 
    2
    2
    ) avec le sous-groupe 
    H
    = r1
     r2
    de  ou r
    1
    et r
    2
    sont les rangs des F
    0
    -tores deployes maximaux contenus dans
    les centralisateurs de 
    1
    dans GL(n1; F
    0
    ) et 
    2
    dans GL(n2; F
    0
    ). On a bien
    s^ur r = r
    1 + r
    2
    . Pour chaque  2 , le centralisateur T
    
    de
    
    est une forme
    interieure de T et est donc isomorphe a T . De m^eme, pour chaque  2 H  ,
    le centralisateur S
    
    de 
    
    est une forme interieure de T et est donc lui aussi
    isomorphe a T .
    Notons OF
    0 l'anneau des entiers de F
    0
    . Soient K = Kn = G(F )
    GL(n; OF
    0 ) et K
    H
    = Kn1
     Kn2
    les sous-groupes maximaux standard de G(F )
    et H(F ). On normalise les mesures de Haar dg et dh de G(F ) et H(F ) en
    demandant que K et K
    H
    soient de volume 1. On considere les integrales
    orbitales
    O
     (1K ) =
    Z
    T
    
    (F )nG(F )
    1K (g
    1 
    g)
    dg
    dt
    
    pour  2  et
    O
    H
    
     (1
    K
    H ) =
    Z
    S
    
    (F )nH(F )
    1
    K
    H (h
    1
    
    
    h)
    dh
    ds
    
    pour  2 
    H
    . On a xe une mesure de Haar sur T (F ), par exemple celle qui
    donne le volume 1 au sous-groupe compact maximal, et on a transporte, par
    les isomorphismes entre T
    
    et T et entre S
    
    et T signales plus haut, cette
    mesure en la mesure de Haar dt
    
    sur T
    
    (F ) pour chaque  2  et en la mesure
    de Haar ds
    
    sur S
    
    (F ) pour chaque  2 
    H
    .
    Soit  :  ! f1g le caractere dont le noyau est exactement H . On
    forme suivant Langlands et Shelstad (cf. [La-Sh]) les combinaisons lineaires
    d'integrales orbitales suivantes: la -int  egrale orbitale
    O
    
    (1K ) =
    X
    2
    () O
     (1K )
    et l 'int  egrale orbitale stable endoscopique
    SO
    H
    
    (1
    K
    H ) =
    X
    2
    H
    O
    H
    
     (1
    K
    H ):
    Langlands et Shelstad (cf. [La-Sh]) ont de ni un facteur de transfert
    (
    ; ), qui est le produit d'un signe et de la puissance
    jDG=H
    (
    )j
    1
    2
    LE LEMME FONDAMENTAL POUR LES GROUPES UNITAIRES 479
    du nombre d'elements du corps residuel de F , et ils ont conjecture:
    Lemme fondamental. On a l 'identit  e
    O
    
    (1K ) = (
    ; ) SO
    H
    
    (1
    K
    H ):
    Waldspurger a demontre que pour etablir cette conjecture pour F une
    extension nie de Qp
    , il susait de le faire lorsque F est une extension nie de
    Fp
    ((t)) (cf. [Wal 1]), et ce apres avoir remplace les groupes G et H par leurs
    algebres de Lie (cf. [Hal], [Wal 2], [Wal 3]).
    L'objet de cet article est de terminer la demonstration du lemme fonda-mental pour les groupes unitaires de rang n < p en traitant ce dernier cas: voir
    le theoreme 1.5.1 pour l'enonce precis.
    0.2. Notre strat  egie. Dans la preuve presentee ici, nous utilisons des
    idees de Goresky, Kottwitz et MacPherson, et du premier auteur, idees qui
    ont ete introduites dans les travaux anterieurs [G-K-M] et [Lau]. Comme dans
    [G-K-M] on exprime le facteur de transfert a l'aide d'une
    eche en cohomologie
    equivariante de sorte que le lemme fondamental se deduit d'un isomorphisme
    en cohomologie equivariante. Comme dans [Lau] on utilise un argument de
    deformation, qui fait hh
    glisser
    ii
    d'une situation d'intersection tres compliquee
    vers une situation d'intersection transversale.
    Les resultats de [G-K-M] dans le cas non rami e pour un groupe reductif
    quelconque, et de [Lau] dans le cas eventuellement rami e, mais pour le groupe
    unitaire uniquement, supposent demontree une conjecture de purete des bres
    de Springer. Une telle conjecture a ete formulee par Goresky, Kottwitz et
    MacPherson.
    Nous ne savons pas demontrer cette conjecture, mais nous contournons le
    probleme en demontrant en fait un autre enonce de purete, a savoir la purete
    d'un faisceau pervers lie a une famille hh
    universelle ii
    de -integrales orbitales
    globales. Pour cela nous nous fondons sur une interpretation geometrique de
    la theorie de l'endoscopie de Langlands et Kottwitz (cf. [Lan] et [Kot 1]) a
    l'aide de la bration de Hitchin ([Hit]). Cette interpretation, decouverte par
    le second auteur et presentee ici uniquement dans le cas des groupes unitaires,
    vaut en fait en toute generalite (cf. [Ngo]). En n, un argument dans l'esprit
    de ([Lau]) permet de conclure.
    0.3. Plan de l 'article. Passons brievement en revue l'organisation de cet
    article. Dans le chapitre 1, nous explicitons l'enonce du lemme fondamen-tal pour les groupes unitaires, en termes de comptage des reseaux qui sont
    auto-duaux par rapport a une forme hermitienne et qui sont stables par une
    transformation unitaire
     

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